
Cie du i
Cie Grasparossa

LES DEUX PETITES FILLES
Fable pour enfants conseillée aux adultes
Melocoton, où elle est maman?
J'en sais rien viens, donne-moi la main. Pour aller où j'en sais rien, viens.
Colette Magny - Melocoton

Synopsis
Il était une fois une petite fille nommée Isabella qui ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait.
Et comment pouvait-elle faire si elle ne le savait pas ? Ainsi, un beau jour, elle se mit en route pour l’apprendre.
Deux sœurs, pour se rassurer le soir, se racontent des histoires. A la lueur des veilleuses qui peuplent leur chambre, et en détournant leurs robes de flamenco en tout un tas d'objets divers, les histoires qu'elles racontent prennent vie, et elles jouent à incarner leur adulte en devenir, objet de leur peur et de leur envie... Les deux narratrices jouent avec le texte comme avec l’âge qu’elles évoquent pour conter une fable subtile sur le conflit intérieur que rencontrent les enfants, pris entre l'envie que rien ne change et la curiosité pour cette transformation inexorable qui les attends, la difficulté de grandir en somme. Un dialogue entre notre part d’enfance et notre «adultisme» en devenir. La danse et le chant se mêlent à l’espièglerie du texte pour proposer une dimension sensible à l’histoire de ces deux petites filles... à moins qu'Isa et Bella ne soient en fait deux parties, deux âges, d'une seule et même petite fille, Isabella. Ce voyage initiatique s’adresse aux enfants d’aujourd’hui et à ceux qui sommeillent encore en chaque adulte, ne demandant qu’à être réveillés.

Conception et interprétation :
Simona Boni, Mathilde Dromard
Texte : Domenico Brancale
Complicité à la mise en scène : Adeline Arias
Complicité gestuelle et mouvement : Yves Marc
Scénographie : Elettra Del Mistro
Chorégraphie : Stéphanie Fuster
Composition : Célyne Baudino, Antonio Petito
Création lumière : Michèle Milivojevic
Régie : Charlyne Cazes, Damien Veyssière
Costumes : Flamenco Pasiòn
Aide à la création :
Conseil départemental de Haute Garonne . Mairie de Toulouse . Région Occitanie (en cours) . Mairie d’Avignon . Conseil départemental de Vaucluse (en cours)
Co-Productions :
Théâtre du Grand Rond (Toulouse) . Théâtre des Carmes (Avignon) . Mairie de Roquettes (31) Centre Dramatique des Villages (Valreas)
Soutiens, accueil en résidence :
Le Tracteur, Cintegabelle (31) . Médiathèque de Collioure . Ligue de l'enseignement (66) . La Factory (Avignon) . MJC d’Ancely (Toulouse) . Mairie de Castanet (31) . Médiathèque de Castelmaurou (31) . La Fabrica Flamenca (Toulouse) . La Petite Pierre (Jegun 32)
Soutiens financiers :
Spedidam
Intention

Devenir adulte, c'est à la fois m'émanciper du rapport de dépendance à mes parents, découvrir quelle est mon identité propre, devenir responsable de mon chemin pour entrer en relation avec d'autres humains. C'est un apprentissage au long cours, qui demande persévérance et curiosité, pour soi, pour l'autre. Cette fable nous a interpellées car nous constatons que même à l'âge adulte, être adulte ne va pas de soi, il est tentant de revenir en arrière en conservant des fonctionnements immatures mais rassurants. Nous pensons indispensable d'en parler aux enfants par un récit simple et absolument poétique, par des images, des sons et une bonne dose d'humour. Parce que l'âge adulte peut être idéalisé quand on ne l'a pas encore atteint.
Grâce au dialogue entre les deux petites filles, Isa et Bella, qui constituent toutes deux Isabella, nous racontons ce va et vient permanent entre des parts de nous qui grandissent et aspirent à du nouveau, se sentent capables de plus de responsabilités, d'ouverture et des parts plus enfantines, qui recèlent encore de vieilles peurs mais aussi des joies intactes, de l'énergie pure.
En l'incarnant par le corps de deux comédiennes sur scène, en jouant aussi bien sur une troublante gémellité comme sur deux énergies capables de s'individuer et se compléter, nous faisons de ce récit simple et poétique un dialogue entre aujourd’hui et l’enfance. Entre l’enfant qui portait déjà, en germe, l’adulte que nous devenons et l’adulte qui contient encore l’enfant que nous avons été.
Peut être que pour rester petite fille je ne devrais jamais oublier que je suis une petite fille.
Je devrais être légère comme une aile de papillon, ou comme les pétales qui tombent du ciel en silence.













